JIDE 2023 : Save the Children Burkina familiarise les élèves sur leurs droits.

Le lundi 20 novembre 2023, le monde commémorait la 34e journée internationale des droits de l’enfant. En tant qu’organisation pionnière de la défense des droits des enfants, Save the Children accorde une grande importance à cette journée qui commémore en même temps l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) dont l’histoire reste intimement liée à celle de sa fondatrice qui y a beaucoup contribué. Save the Children Burkina a célébré cette journée à travers une série d’activités, dont une conférence publique avec une soixantaine d’élèves du Groupe scolaire Saint Viateur à Ouagadougou. Cette conférence a permis aux élèves de mieux connaitre leurs droits, notamment les six graves violations des droits de l’enfant.

Il s’est agi de créer un cadre où les élèves sont sensibilisés autour de leurs droits, et surtout engagés à en faire la promotion. Ainsi, les élèves ont eu l’opportunité de s’exprimer sur leurs droits et de porter un plaidoyer afin que les droits des enfants puissent être respectés. Ils ont appelé à plus d’efforts collectifs et à un engagement renouvelé de la part des gouvernements, des partenaires et des communautés afin de garantir à chaque enfant, la réalisation « pleine » et « entière » de ses droits. Par ailleurs, les élèves du Groupe scolaire Saint Viateur ont appelé à la mobilisation des ressources nécessaires pour répondre à la crise qui affecte les enfants et de mettre fin au phénomène de mariage des enfants. Ainsi, ils ont insisté sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour sauver l’éducation, en permettant aux élèves affectés par la fermeture des établissements de bénéficier d’une éducation de base et de qualité en toute circonstance.

S’exprimant au nom de ses camardes, Rachidatou Sawadogo a déclaré : « Dans le monde, les enfants souffrent énormément et nous devons faire de notre mieux pour que ces enfants-là soient en bonne situation d’étude, qu’ils puissent au moins avoir à manger, avoir le droit d’aller à l’école. Donc, nous devons être des ambassadeurs et élever notre voix pour que ses enfants puissent être entendus ». Elle est appuyée dans ses propos par Daouda SANE, Ambassadeur de bonne volonté de Save The Children Burkina, qui estime qu’il est urgent de se pencher sur la situation des enfants, surtout ceux déplacés internes déscolarisés. Il a invité tous les acteurs du monde éducatif, notamment les gouvernants, les organisations de la société civile, les communautés, à œuvrer pour le retour de ses enfants dans les salles de classe.

Pour sa part, Hubert Ouédraogo, directeur Plaidoyer et Communications à Save the Children, a estimé que cette activité avec les enfants visait d’une part à présenter aux enfants leurs droits élémentaires, et d’autre part, de leur permettre d’émettre leurs points de vue et perspectives pour l’amélioration de leurs droits au Burkina Faso.  « Nous savons que nous sommes dans un contexte assez difficile, mais les enfants ont toujours cette soif de voir que leurs droits élémentaires sont satisfaits, notamment le droit d’aller à l’école. Comme ils (élèves, NDLR) l’ont rappelé, beaucoup de leurs camarades ne peuvent plus aller à l’école à cause du contexte que nous connaissons. Les enfants souhaitent véritablement que plus d’investissements soient opérés de part et d’autre pour que leurs droits puissent être pleinement réalisés », a-t-il indiqué.

En rappel, la 34^e journée internationale des droits des enfants a été placée sous le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits ». Save the Children est l’organisation pionnière en matière de défense et de promotion des droits de l’enfants, qui travaille au Burkina Faso depuis 1982 pour créer les meilleures conditions de croissance pour tous les enfants, à travers la réalisation de leurs droits à la Protection, à l’Education, à la Santé/Nutrition, à la vie tout court.