Save the Children est choquée par les tueries récentes d’enfants au Burkina Faso

Monday 7 June 2021

Dimanche 6 Juin 2021,

 Suite aux attaques perpétuées dans la commune de Solhan, dans la région du Sahel et qui a fait plus d’une centaine de tués dont plusieurs enfants et des déplacés internes, le Directeur de Save the Children au Burkina Faso, Benoît DELSARTE se dit horrifié de voir des enfants victimes de telles atrocités ainsi que d’autres mis face à des situations extrêmement difficiles que même des adultes auraient vécu difficilement. Il a également dit :

 

« C’est malheureusement une autre attaque dans la région du Sahel qui vient affecter   une fois de plus   des enfants qui ne demandent qu’à être protégés et à avoir une éducation pour leur permettre de préparer leur avenir. »

 

« Cette attaque odieuse à Solhan a provoqué la mort de plusieurs enfants, et rend la vie compliquée voir impossible à des centaines d’autres qui vont devoir quitter leurs lieux d’habitation, leurs écoles, voire être séparés de leurs parents le temps que ces derniers trouvent un moyen d’être à un endroit plus sécurisé avec leurs familles. »

 

« Cette attaque a provoqué le déplacement de populations vers Sebba (chef-lieu de province) et d’autres localités du pays. Ces dernières vont être confrontées à une situation très précaire parce que souvent hébergées par des communautés qui vivent déjà dans la pauvreté et le manque d’espace approprié pour accueillir de nouvelles personnes. Le Burkina Faso compte déjà plus de 1.2 millions[1] de personnes déplacées en interne. »

« Les attaques conduisent à la fermeture d’écoles et à des déplacements d’enfants qui se retrouvent finalement sans éducation et qui sont d’autant plus vulnérables avec de nombreux risques d’abus. Aujourd’hui, le Burkina Faso a déjà enregistré la fermeture de 2 235, soit un taux de fermeture de 10,81 %[2] sur l’ensemble des écoles du pays. A ce jour, à cause des attaques, plus de 300 000 enfants sont hors du système scolaire »

 « Si rien n’est fait en urgence et si les attaques continuent, nous risquons de mettre à risque, toute une génération d’enfants dans une zone où le recrutement d’enfants dans des groupes armés et les violations graves sur ces mineurs s’observent malheureusement de plus en plus »

« Nous sommes de tout cœur avec le peuple Burkinabè en ces moments difficiles et exprimons nos condoléances aux familles éplorées. C’est aussi le moment d’agir fermement pour mettre fin aux attaques contre les enfants »

 

FIN